Wednesday, February 15, 2017

Europe - France left the initiative to Germany...

For those interested in a critical account of the French government of Hollande's European politics, below is an article that may interest you. I do not know of a similar account of the Dutch government of Rutte's coalition government with the Partij van de Arbeid (the Dutch labour party), which might indicate the lack of critical analysis in the Dutch media on Netherlands' European policy (which would be a serious shortcoming) or it may demonstrate my lack of knowledge about it, partly because I read better the foreign media than the Dutch media.
However, if one of you has seen a similar critical article about the Dutch government's record in European policymaking, please let me know (j.j.teunissen@planet.nl).

Here is the French account of Hollande's European policy, published by Sauvons l'Europe.

L’Europe : un point noir du bilan de Hollande

François Hollande a peu fait pour infléchir la politique de l’Union européenne
L’Europe fait partie des points faibles du bilan de François Hollande. En 2012, celui-ci avait commencé par la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), un texte voulu par Angela Merkel pour renforcer et pérenniser l’austérité budgétaire en Europe. Durant sa campagne électorale, le futur président avait pourtant promis de renégocier ce traité. Finalement, il n’en fut rien.
En échange de ce renoncement, l’Union était censée investir 120 milliards d’euros supplémentaires pour relancer l’activité, mais cet argent est resté largement fictif. Au contraire, le nouveau président fit le choix, dès 2013, de chercher à revenir sous la barre des 3 % du PIB de déficit public. Un choix funeste car il freina l’activité, empêchant au final à la fois de réduire les déficits et d’inverser la courbe du chômage, tout en entraînant l’explosion du débat sur le « matraquage fiscal ».
François Hollande a certes joué un rôle important par la suite pour empêcher que la Grèce soit éjectée de la zone euro lors de la crise de l’été 2015, mais il n’avait pas réellement tenté auparavant d’engager une médiation entre le gouvernement Tsipras et les instances européennes pour éviter d’en arriver à cette crise ouverte.
La France a aussi laissé l’Allemagne en première ligne sur la question des réfugiés syriens, sans prendre sa part du fardeau, en refusant d’en recevoir un nombre significatif sur son territoire. Elle n’a pas mis non plus réellement son poids dans la balance pour aboutir à une solution européenne coordonnée. Manuel Valls s’est au contraire désolidarisé bruyamment de nos partenaires allemands à Munich en février 2016. Quant au projet de taxe européenne sur les transactions financières (TTF), théoriquement porté en particulier par la France, le gouvernement a en réalité cherché constamment à le vider de sa substance sur l’insistance du lobby bancaire hexagonal.
Pas de propositions pour l’avenir
Mais ce qui a surtout péché dans le quinquennat en la matière, c’est ce qui n’a pas été fait : Paris s’est fait remarquer par sa discrétion remarquable sur les grands dossiers européens de l’avenir. La France n’a fait aucune proposition significative à ses partenaires pour régler la question des dettes, relancer l’activité économique en Europe, accélérer la transition énergétique, lutter davantage contre le dumping fiscal ou encore réorienter la construction européenne dans un sens plus social, comme on aurait pu (ou plutôt dû) s’y attendre de la part d’un disciple de Jacques Delors.
Guillaume Duval
Alternatives Economiques n°364 – 01/2017 

No comments: