I just read a very good and detailed article that explains step by step (measure by measure, condition by condition) why the Greek government should not give in to its creditors and, I would add: why citizens in European countries who are concerned about the future of Europe should become or remain critical to the policies that Greece's creditors (European governments) try to impose:
"Grèce : le piège tendu par les créanciers" - Greece: the trap set by creditors.
I quote the last two paragraphs of this excellent article (of which a translation in English is
HERE):
Le piège des créanciers
Le plan des créanciers est donc
clairement un plan « politique. » Il entend maintenir une stratégie qui a
échoué pour pouvoir mettre à genoux politiquement le gouvernement grec
effacer le vote grec contre l'austérité du 25 janvier. Aucune logique
économique ne peut réellement soutenir un tel plan. Même la volonté de
« prendre des garanties » pour le remboursement futur des dettes ne
tient pas. L'affaiblissement de la croissance grecque ne peut en aucun
cas constituer une quelconque garantie. Les deux restructurations de
2011 et 2012 le prouvent. De surcroît, on a vu qu'Alexis Tsipras
acceptait des concessions qu'il a, lui-même, qualifié de
« douloureuses » (on pourrait aussi évoquer l'acceptation d'une partie
des privatisations). Les créanciers ont déjà obtenu beaucoup et Alexis
Tsipras aura déjà bien du mal à redresser le pays avec ces concessions.
Apprentis sorciers
Mais
le maximalisme des créanciers, leur volonté d'imposer les erreurs du
passé, prouvent qu'ils ne visent pas un objectif financier ou
économique. En réalité, ce plan des créanciers n'est qu'un piège. En
l'acceptant, Alexis Tsipras retomberait dans l'erreur de ses
prédécesseurs. Pris dans le cercle vicieux des objectifs et d'une
croissance faible, voire négative, il devrait passer sous les fourches
Caudines des coupes budgétaires. La politique « alternative » prônée par
l'exécutif grec deviendrait impossible. Si le gouvernement de Syriza ne
tombe donc pas immédiatement, il subira le sort de tous les
gouvernements de gauche « gestionnaires de l'austérité » et le parti
disparaîtra comme le Pasok, dont le maintien à la Vouli est désormais
incertain. Resteront alors face à face les partis assumant la sortie de
l'euro (Parti communiste et Aube Dorée) et les « amis » de l'Europe de
Bruxelles de Nouvelle Démocratie. Le but est de prouver qu'il n'y a pas
d'alternative aux politiques d'austérité budgétaire. Cette tactique de
la « terre brûlée » fait des créanciers aujourd'hui des apprentis
sorciers bien dangereux pour l'avenir de l'Europe.
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