Tuesday, December 8, 2015

Neoliberal Europe brought victory to National Front in France

The victory of Marine le Pen's Front National in France is partly the result of the authoritarian, neoliberal policies of the European Union.

As I said in a speech in Paris on 29-30 October 2011, "there is the other danger that is already manifesting itself, the danger that the current capitalist system, with its privileges for business and political elites, creates anger and frustration among people and stimulates xenophobic, nationalistic, anti-establishment, anti-intellectual movements and parties like we already have in the Netherlands."

In my Paris speech I only mentioned the Netherlands, where Marine le Pen's colleague Geert Wilders (Party for Freedom, PVV) was becoming increasingly popular - in recent voting polls h e received the largest number of votes among the Dutch political parties - but I was obviously also thinking of the Front National in France.

Europe's authoritarian neoliberal policies foster nationalistic populist, anti-elite responses.

Strangely enough I have not yet read this view in comments in the European press. This morning, looking for similar views, the only article I found is one by Pierre Khalfa and Thomas Coutrot, "Après la Grèce : quelles leçons pour la gauche européenne ?"
  
Referring to the giving in of Tsipras to the Eurogroup's demands on 13 July 2015, they say:
"Disons-le sans fard, l’acceptation par le gouvernement Tsipras d’un nouveau mémorandum constitue une défaite politique majeure, non seulement pour Syriza, qui a immédiatement explosé, mais surtout pour le peuple grec et pour tous les peuples d’Europe. « Les propositions de l’Eurogroupe sont de la folie. Cela va au-delà de la sévérité, vers l’envie de vengeance, la destruction totale de la souveraineté nationale et aucun espoir de soulagement (…) c’est une trahison grotesque de tout ce que le projet européen était censé représenter ». C’est ainsi que le « prix Nobel d’économie » Paul Krugman a qualifié « l’accord » du 13 juillet. Alors que Syriza s’était engagé à restaurer la souveraineté populaire et en finir avec les politiques néolibérales, il a accepté des mesures d’austérité d’une violence inouïe et la mise sous tutelle du pays. Comprendre ce qui s’est passé, évaluer les possibilités d’autres chemins, en tirer les leçons pour l’avenir est une nécessité absolue sous peine de faire une croix définitive sur la possibilité d’une alternative au néolibéralisme en Europe et de laisser la voie libre aux forces d’extrême droite." (underlining by me, JJT)

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